Discussions lors du "unmoderated caucus" - Crédit photo Emilien Gervais
Un début de journée plus décontracté
Présents avant le début des débats, nous avons pu observer un certain relâchement et un esprit plus décontracté. Les visages sont fatigués et les retardataires sont plus nombreux à l’ouverture des débats. Le Pub crawl de la vieille y est sûrement pour quelque chose. Cependant, rapidement les débats reprennent et les délégués se réinvestissent dans leur rôle. Les chairs ouvrent la séance et les délégués se remobilisent très vite.
Simulation de crise au DISEC
Ce quatrième jour nous a permis d’affiner notre observation du fonctionnement d’un MUN. Au DISEC, les participants ont dû se mettre en situation de crise. Le scénario mettait en scène l’expansionnisme d’un Daech devenu Etat, dans le Moyen Orient de 2020. Après la prise de Tripoli au Liban (deuxième ville du pays), les délégués ont à réagir. Les chairs font des propositions pour étoffer le scénario notamment de considérer que Hillary Clinton est alors Présidente des Etats-Unis avec des positions interventionnistes. Cela a donc généré des clivages au sein du DISEC et rapidement les groupes d’intérêt se sont formés. Une fois le décor planté et les premières interventions terminées, est venue un temps de concertation entre les nations. Nous avons alors observé la dynamique d’un unmoderated caucus. La discussion y est directe, informelle et des leaders d’opinions émergent. Dans le cas observé, la déléguée de la Jordanie s’est imposée comme modérateur de la discussion. Ces temps de unmoderated caucus permettent aux délégués d’établir leurs positions pour les débats à venir.
Intervention du IPYG à l’ECOSOC
Nous nous sommes rendus au comité ECOSOC (Conseil économique et social des Nations Unies) où peu après notre arrivée, des ambassadeurs de l’IPYG (International Peace Youth Group) ont fait découvrir leur cause aux délégués. Après un discours et la projection d’un court-métrage de présentation, les ambassadeurs ont invité les délégués à soutenir leur projet en signant une pétition pour soutenir la Déclaration de la Paix et de la Cessation de la guerre. Celle-ci a été très bien accueillie par les délégués.
Après une pause-café et distribution des roses de la part des admirateurs secrets, les débats ont repris leur cours. La proposition de la déléguée de l’Afghanistan a d’ailleurs retenu notre attention : une redéfinition extensive des délits sexuels pour dépasser la simple prise en considération des viols.
Un après-midi touristique
Pour se relâcher après ses 3 jours de débats, le staff du PIMUN leur réserve une chasse au trésor géante dans les rues de Paris pour découvrir la ville d’une autre manière, à travers l’histoire de la diplomatie française. Objectif : trouver la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Pour les plus fatigués, ce sera un après-midi de repos avant les festivités du soir dans une boîte de nuit de la capitale. Rappelons que l’objectif du PIMUN n’est pas seulement d’acquérir une expérience pratique mais aussi de faire des rencontres et de partager avec des personnes venues de 78 pays différents.